Regardes ce que je viens de trouver ça donne quand même à réfléchir j'aimerais bien qu'un jour un scientifique non motivé par l'argent puisse nous expliquer ce qu'il en est vraiment car regardes ce qui suit:
La source des ingrédients
L’industrie agroalimentaire qui produit des denrées destinées à la consommation humaine trouve dans l’industrie de l’alimentation animale un débouché inespéré pour ses restes. C’est un peu normal, alors que la nourriture de qualité se fait rare même pour les humains. Après tout, les chiens, des éboueurs, des détritivores, des coprophages et des nécrophages par nature, consomment volontiers des cadavres, des détritus et des excréments. Dans certains pays du tiers-monde où les conditions sanitaires laissent à désirer, les chiens mangent ce qu’ils peuvent pour survivre... Par ailleurs, la plupart des chiens abandonnés qui retournent à l’état sauvage survivent en mangeant ce qu’ils trouvent dans les dépotoirs municipaux. En sachant cela, il est beaucoup plus facile de lire les pages qui suivent.
Les équarrisseurs recueillent dans les fermes, les abattoirs, les fourrières, les zoos, les restaurants, les grandes surfaces, chez les vétérinaires, au bord des routes, etc. tous les sous-produits de l’industrie agricole et les animaux morts, peu importe ce qui a causé la mort. Tout ce qui est impropre à la consommation humaine est recyclé par les équarrisseurs pour être resservi aux bêtes ou transformé en engrais agricoles.
Or, indirectement, ces sous-produits reviennent dans notre assiette, car nous mangeons non seulement la viande des animaux nourris de ces déchets, mais aussi des légumes, des céréales et des fruits (même biologiques) fertilisés avec des engrais d’origine animale (poudre d’os, farine de sang, de viande, de poisson, etc.). En outre, une grande variété de sous-produits des animaux de boucherie servent à fabriquer une multitude de produits de consommation.
Il est exceptionnel de trouver un aliment destiné à la consommation humaine qui ne soit pas fabriqué, sous une forme ou une autre, avec des produits qui viennent d’animaux nourris de farines protéinées composées des déchets de l’industrie agroalimentaire. La chaîne alimentaire tout entière peut être contaminée par les toxines, les produits chimiques tels que les pesticides, les insecticides et les fongicides, et par les microbes que ces déchets peuvent contenir. Non seulement le lait, les œufs et le beurre, mais encore le saindoux et la gélatine qui sert à fabriquer les bonbons des enfants, les guimauves, les biscuits, les sirops peuvent être contaminés. Même les cosmétiques (le rouge à lèvres, par exemple), le tabac (les toxines contenues dans les engrais fabriqués à partir des sous-produits animaux peuvent être absorbées par les plantes), les aliments biologiques (engrais de sou-produit animal) peuvent être contaminés. Dans le domaine médical, de tels sous-produits entrent, directement ou indirectement, dans la fabrication de nombreux vaccins, du catgut des chirurgiens, des hormones de croissance, de l’insuline, des gonadotrophines, etc. Les études sur les greffes d’organes de cochons (xénogreffes) modifiés génétiquement pour réduire les risques de rejet laissent entrevoir la possibilité imminente de remplacer les organes défectueux des humains, mais également le danger de contamination. À long terme, la boucle se ferme par la contamination de la terre et de l’eau potable1.
Non seulement les abats, les pattes, les articulations, le contenu intestinal, le poil, les plumes, les têtes, les glandes mammaires, les fœtus riches en œstrogènes, les nageoires, les arêtes et les viscères de poissons sont recyclés, mais aussi les viandes et les poissons avariés et pourris et toutes les autres denrées comestibles dont la date de péremption est dépassée (y compris leur emballage en plastique), les graisses rances et détériorées des restaurants, les parties cancéreuses, les abcès découpés et les quartiers de viande rejetés par les inspecteurs des abattoirs, les animaux morts pendant le transport et les autres trop faibles pour atteindre l’abattoir, les cadavres d’animaux de ferme morts à la suite d’une maladie, d’un empoisonnement, d’un accident, les animaux sauvages et domestiques écrasés par les voitures, et même les corps en putréfaction.
Selon Deborah Lynn Dadd, auteure du livre The Non-toxic Home of Office, aux États-Unis, 116 000 mammifères et 15 millions de volailles sont condamnés avant l’abattage. Après l’abattage, 325 000 carcasses et plus de 5,5 millions de parties malades sont refusées pour la consommation humaine. 140 000 tonnes de volailles sont retirées de la chaîne alimentaire pour cancer. Tous les animaux impropres à la consommation humaine sont utilisés dans la fabrication des aliments pour bêtes.
En Suisse, jusqu’en 1996, les placentas, les tumeurs excisées dans les hôpitaux et d’autres tissus humains étaient «recyclés» de cette façon2.
C’est ce que les Anglo-Saxons nomment les 4D, pour diseased (malade), dead (mort), dying (en train de mourir) et decomposed (décomposé).
Les chiens et les chats morts Plusieurs fois par année, les équarrisseurs vont, sur appel, quand les congélateurs des vétérinaires ou des fourrières sont pleins, chercher les chiens et les chats morts. La vision de ce cortège de bêtes congelées, pétrifiées en des formes dantesques et à peine reconnaissables, qu’ils sortent de leur tombeau glacial et qu’ils transportent les unes après les autres jusqu’à leur camion comme de vulgaires paquets, me laissait songeur…
Les chiens et les chats euthanasiés par les vétérinaires et dans les fourrières peuvent être vendus comme source de protéines et de gras à bon marché, mais ce n’est pas une règle absolue. Il y a d’autres moyens d’en disposer. Certains les font incinérer ou jeter dans des fosses avec les ordures. (voir, dans le dernier chapitre, «La disposition des animaux morts»). En Amérique, il n’y a aucune loi qui en interdit l’usage dans la fabrication des aliments pour le bétail et les animaux de compagnie. Les équarrisseurs les recyclent, mélangés avec les autres déchets de l’industrie agroalimentaire.
Pour mettre les choses en perspective, il faut préciser que les chiens et les chats morts représentent une petite fraction (de 1 % à 2 %) de la quantité de déchets d’origine animale recyclés par les équarrisseurs. Ce ne sont pas non plus tous les fabricants qui les utilisent. Dans la liste des ingrédients, il faut surtout se méfier des termes descriptifs vagues, comme farine de viande et gras animal. Pour éliminer toute ambiguïté et rassurer le consommateur, il faudrait en pratique (et encore, qui vérifiera et comment?) faire inscrire sur les emballages:
CE PRODUIT NE CONTIENT AUCUN INGRÉDIENT D’ORIGINE CANINE OU FÉLINE. Ann N. Martin, dans son livre Food Pets Die For, dont la préface est signée par le Dr Michael W. Fox, le vice-président de la Société humanitaire des États-Unis, écrit ceci:
Au Canada et aux États-Unis, aucune loi n’interdit l’usage des chiens et des chats morts dans la fabrication des aliments pour animaux. Des millions d’animaux morts, une concoction de sabots, de têtes, de cornes, de plumes de volailles, d’estomacs, d’intestins, de queues, de graisses animales, d’os, de crottes de poulet, de litière de poulailler, de sang coagulé sont recyclés chaque année. Entre six et sept millions de chiens et de chats sont euthanasiés chaque année dans les refuges. La ville de Los Angeles, par exemple, envoie chaque mois 200 tonnes de chiens et de chats morts à la compagnie West Coast Rendering. Des fabricants d’aliments pour animaux essaient de ne pas acheter leurs farines de viande à des compagnies qui font l’équarrissage des chiens et des chats morts et certaines compagnies refusent de les utiliser, mais il y en a encore un certain nombre qui les utilisent3.
En 1988, l’ Angleterre produisait 1,3 million de tonnes métriques de ces sous-produits ou déchets, soit 1,3 milliard de kilos (58 Titanic pleins). En Amérique du Nord (États-Unis et Canada), on en produit plus de 14 millions de tonnes métriques par année (620 Titanic pleins4). Les problèmes liés à la disposition de tous ces déchets sont aujourd’hui presque insurmontables.
Tous ces déchets sont découpés, déchiquetés en mille morceaux, puis jetés en vrac dans de grandes cuves et bouillis à très haute température (250 °F) pendant 20 à 60 minutes. Les colliers en plastique et en cuir, les médailles, les colliers contre les puces et les sacs en plastique qui servent à transporter les chiens et les chats morts ne sont même pas enlevés avant la cuisson.
La graisse qui flotte au-dessus de la cuve est écumée pour être utilisée dans divers produits de consommation. Ce qui reste au fond et qui se dépose en coagulât et en amas est transformé en farine de viande, d’os, etc. Tous ces sous-produits sont distribués aux fabricants d’aliments pour bétail et animaux de compagnie, aux fabricants d’engrais, etc.
Une foule d’autres sous-produits peuvent également entrer dans la composition des aliments pour animaux. J’en cite quelques-uns, mais la liste est loin d’être exhaustive (toutes ces substances font partie d’une liste d’ingrédients publiée par l’Association of American Feed Control Officials (AAFCO), un des organismes créés par l’industrie elle-même pour assurer un certain contrôle de la qualité :
poil hydrolisé, plumes de poulet hydrolysées; déchets organiques déshydratés provenant des restaurants et des grandes surfaces, pourvu qu’il n’y ait pas de métal, de verre et d’autres matériaux similaires; fientes de poulets; litière de poulailler, d’étable, de porcherie, y compris les copeaux de bois et la paille qu’elle peut contenir; excréments de porcs.Les protéines végétalesLes sous-produits de l’industrie des céréales sont aussi présents en très grande quantité dans les aliments pour animaux de compagnie. Ils sont, comme les autres, de deuxième, voire de troisième catégorie. Tout ce qui est rejeté pour la consommation humaine pour diverses raisons, comme la présence de moisissure et un taux d’insecticide et de fongicide inacceptable, est classé pour consommation animale. (Ces produits, éliminés pour protéger la santé des humains, se retrouvent de toute façon dans les viandes et les produits de l’industrie agroalimentaire et, indirectement, dans la chaîne alimentaire humaine.) L’industrie, pour économiser, utilise beaucoup les céréales et ses sous-produits dans ses recettes pour les animaux de compagnie8. Depuis quelques années, pour des raisons de rentabilité, presque tous les aliments industriels pour carnivores domestiques contiennent un taux très élevé de soya et de
céréales Frankenstein (OGM). Avec des machines spéciales, il est désormais possible de reproduire, à s’y méprendre, la forme et la texture fibreuse de la viande.
La transformation industrielleLe simple fait de soumettre les aliments à des températures élevées pour les transformer en un produit facilement manipulable et qui se conserve mieux altère les enzymes, les protéines et une foule de substances bio actives essentiels. Par exemple, la cuisson à haute température provoque des combinaisons chimiques entre certaines composantes des aliments, comme les sucres, qui annulent ou diminuent leur valeur nutritive totale. De plus, le fait que ces aliments sont de deuxième ou de troisième catégorie n’améliore en rien la qualité du produit final. L’ajout subséquent des éléments manquants ou détruits par les procédés industriels de transformation ne corrige que partiellement les lacunes de la nourriture fabriquée9 car comme le dit le vétérinaire homéopathe Richard H.Pitcairn, il y a en effet une qualité, pourrait-on dire une vitalité, aux aliments frais qui est détruite par la cuisson et la transformation industrielle. Il est impossible de reproduire artificiellement la bio-qualité des aliments frais car même si la composition chimique des aliments est connue, on sait peu de choses sur l’interaction réciproque des composantes. De nombreux phénomènes demeurent inexpliqués ; l’industrie a une approche très réductionniste de la question. Enfin, et ce n’est pas pour améliorer la qualité du produit, divers aromatisants, des révélateurs de goût, des agents attirants synthétiques et des colorants artificiels, ainsi que des agents de conservation - certains, toxiques au point d’être interdit pour usage humain - sont rajoutés.
.
Une étude relativement bien connue menée en 1946 par le Dr Francis M. Pottenger, un médecin américain, a permis de montrer les effets néfastes de la cuisson des aliments sur la vitalité et la longévité des animaux.
Cette étude a porté sur 900 chats répartis en deux groupes qui ont été nourris pendant plusieurs générations, le premier d’aliments crus et l’autre, d’aliments cuits. Pottenger a noté que les chats du premier groupe n’étaient jamais malades, que le taux de fécondité, le nombre d’anomalies congénitales et fœtales, la grosseur des petits à la naissance, la longévité, la résistance aux parasites comme les puces et les vers intestinaux, la santé des dents, des gencives et des os, la qualité de la fourrure, le lustre du poil, l’allure générale de la silhouette étaient sans commune mesure à côté de l’autre groupe. Autrement dit, les animaux du premier groupe étaient en parfaite santé.
Pour ceux qui désirent en savoir plus, voici l’adresse et le numéro de téléphone de La Fondation Sur La Nutrition Price Pottenger:
Price Pottenger
Nutrition Foundation
P.O Box 2614
La Mesa, CA 91943-2614, USA
(619) 574-PPNF.
http://www.price-pottenger.org/